Voiture thermique ou électrique : un guide pour faire le meilleur choix

Lorsqu'il s'agit de choisir entre une voiture thermique ou électrique, le coût d'achat et d'entretien joue un rôle crucial dans la prise de décision. Voici une comparaison détaillée pour vous aider à comprendre les différences financières significatives :

Coût d'achat initial

• Voitures électriques: 20 000 à 90 000 € avec des incitations gouvernementales pouvant réduire le prix jusqu'à 6,000 €.


• Voitures thermiques: 15 000 à 35 000 € sans les aides gouvernementales significatives.

Coût d'entretien et d'exploitation

Voitures électriques

• Maintenance moins fréquente, environ tous les 30,000 kms.


• Coût de recharge à domicile environ 2 € pour 100 km.


• Coûts de maintenance annuels jusqu'à 35% inférieurs à ceux des véhicules thermiques.

Voitures thermiques

• Maintenance plus fréquente, entre 10 000 et 30 000 kms.


• Coût de carburant entre 6 et 10 € pour 100 km.


• Achat de consommables supplémentaires comme les bougies d’allumage et les filtres à air.

Durabilité et coûts à long terme

Les batteries des véhicules électriques, garanties pour 8 à 10 ans, peuvent coûter entre 5 000 et 10 000 € à remplacer, mais leur prix est prévu de baisser avec le temps.

Les économies annuelles moyennes en coûts d'exploitation pour un propriétaire de voiture électrique sont significatives, rendant l'investissement initial plus rentable sur la durée.

En considérant ces éléments, il devient évident que bien que l'investissement initial dans une voiture électrique puisse être plus élevé, les coûts d'entretien réduits et les économies sur le carburant peuvent en faire une option plus économique à long terme.

Lorsqu'on évalue l'impact environnemental des voitures électriques par rapport aux voitures thermiques, plusieurs facteurs clés méritent d'être pris en compte :

Empreinte carbone

• Voitures électriques : Même dans les pays où le mix énergétique est dominé par le charbon, l'empreinte carbone des véhicules électriques reste inférieure à celle des véhicules thermiques. Cela inclut les émissions liées à la production des batteries, à la production d'électricité pour la recharge, au traitement en fin de vie et au recyclage des batteries.


• Voitures thermiques : Les émissions sont principalement dues à la combustion de carburants fossiles, contribuant de manière significative aux gaz à effet de serre.

Fabrication et recyclage

La fabrication des véhicules électriques est plus énergivore, principalement en raison de la production des batteries nécessitant des métaux rares. Néanmoins, après 30 000 à 40 000 kilomètres, un véhicule électrique devient moins polluant qu'un véhicule thermique en termes d'émissions de carbone.

Le taux de recyclage actuel pour les batteries lithium-ion est faible, mais il est prévu d'augmenter à mesure que davantage de véhicules électriques arrivent en fin de vie.

Vers un avenir plus vert

Choisir un véhicule électrique favorise la préservation de l'environnement, surtout lorsque rechargé avec des sources d'énergie renouvelables. Le passage à des véhicules électriques est reconnu comme un choix plus respectueux du climat par rapport aux véhicules thermiques, bien que la solution à long terme réside dans la réduction de la nécessité des véhicules privés et la promotion d'options de mobilité plus durables.

Les aides de l'État

Pour répondre aux inquiétudes environnementales actuelles, l'État français propose plusieurs aides cumulables pour encourager les automobilistes à passer à l’électrique :

• Le bonus écologique : c'est aujourd'hui la plus importante aide proposée par l'État. Elle peut atteindre les 7000 € maximum pour l'achat d'un véhicule électrique neuf à faire immatriculer en France. Ce bonus est directement déduit du prix d'achat par le concessionnaire.


• La prime à la conversion : aussi appelée prime à la casse, cette aide est disponible en cas de mise en rebut d'un véhicule polluant en casse contre l'achat d'un nouveau considéré peu polluant. Le nouveau véhicule doit être immatriculé en France, il ne doit pas être considéré comme endommagé, et son prix d’achat ne doit pas dépasser les 60 000 €. Le montant de la prime est de 2500 € mais elle varie en fonction de votre foyer fiscal.

Dans le domaine de la performance et de l'expérience de conduite, les différences entre les voitures thermiques et électriques sont notables. Les véhicules électriques, comme le Volkswagen ID.3, offrent une accélération impressionnante et des vitesses maximales comparables à celles des véhicules à essence, tout en assurant une expérience de conduite plus silencieuse. D'autre part, Renault propose une gamme variée de véhicules électriques et hybrides adaptés à divers besoins, allant des voitures citadines aux SUV, en passant par les modèles utilitaires et sportifs.

Consommation et coût

Les voitures électriques consomment entre 10 et 20 kWh pour 100 km, avec une moyenne de 15 kWh/100 km. Le coût d'une recharge complète est d'environ 2 € pour 100 km lors de la recharge à domicile, rendant les trajets plus économiques comparativement aux coûts de carburant des voitures thermiques.

Entretien et durabilité

Les systèmes de freinage régénératif des véhicules électriques réduisent l'usure des freins traditionnels, prolongeant la durée de vie des plaquettes de frein. Cependant, le couple élevé des véhicules électriques peut entraîner une usure accrue des pneus, bien que cela puisse être atténué par l'utilisation de pneus spécifiques pour véhicules électriques. De plus, le nombre réduit de pièces mobiles dans les véhicules électriques diminue la probabilité de pannes, contrairement aux véhicules thermiques qui, avec leurs nombreux composants, sont plus susceptibles de rencontrer des problèmes d'usure.

Innovation en recharge

Les vitesses de recharge ont considérablement progressé, permettant par exemple à une Nissan Leaf (30 kWh) de se recharger en environ 90 minutes avec une station de 22 kW. Les chargeurs haute vitesse, de 150 kW ou plus, facilitent des temps de recharge encore plus rapides, certains permettant de recharger un véhicule en moins de 20 minutes.

Ces éléments soulignent l'évolution constante des véhicules électriques, offrant une expérience de conduite améliorée, tant en termes de performance que d'efficacité énergétique et de coûts d'exploitation.

Face à la transition vers une mobilité plus durable, la comparaison entre l'infrastructure de recharge pour les véhicules électriques et les stations d'essence traditionnelles devient cruciale. Voici quelques points clés à considérer :

Accessibilité et commodité

Stations de recharge électrique : Plus de 100 000 points de recharge en France en 2023, avec une prévision de dépassement du nombre de stations d'essence en 2024 grâce à l'investissement gouvernemental visant 400 000 points de recharge publics d'ici 2030.

Stations d'essence Bien que répandues, elles requièrent une maintenance coûteuse et sont impactées par le coût élevé du carburant par rapport à l'électricité.

Maintenance et coûts

Recharge électrique : Moins de maintenance grâce à la gestion logicielle, possibilité de réduire davantage les coûts grâce à l'utilisation de panneaux solaires.

Stations d'essence : Entretien onéreux impliquant le nettoyage des réservoirs, la détection de fuites et la gestion des systèmes de récupération des vapeurs.

Impact sur le choix du véhicule

La décision de garder un véhicule thermique ancien ou d'acheter un nouveau véhicule électrique dépend de l'usage du véhicule, de la possibilité d'installer une station de recharge et de la disponibilité d'options de transport alternatives. Avec 90 % des recharges de véhicules électriques effectuées à domicile ou au travail, l'accent est mis sur l'amélioration de l'infrastructure de recharge privée et publique pour soutenir l'augmentation prévue des véhicules électriques en France entre 7 et 16 millions d'ici 2035.